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Au fil des questions au programme d'histoire-géographie des classes de lycée. Des commentaires, exercices, rappels, ...

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lundi 15 avril 2013

Des schémas, encore des schémas (1) : L'espace caraïbe en schémas (1)

Parce que les schémas sont les bienvenus dans les compositions de géographie - et même dans celles d'histoire - , voici quelques schémas permettant d'illustrer une composition relative à l'espace caraïbe.


Source : manuel Magnard
Ce premier schéma met en évidence deux idées majeures : la mer des caraïbes est une interface américaine, qui met en contact deux mondes au développement très différent, de part et d'autre de la limite Nord/Sud. C'est ce que traduit l'IDH, élevé au Nord - aux Etats-Unis (dans les états de Floride, Nouvelle Orléans, Texas ), moindre au Sud - même si le Sud est marqué par une disparité de situations, les puissances émergentes ( Mexique, Venezuela) mais aussi les petites Antilles ( parmi lesquelles figurent les régions ultra-périphériques que sont la Martinique et la Guadeloupe), et enfin Cuba, se signalant par un IDH élevé, voire très élevé.
La deuxième idée illustrée par ce schéma est celle de ressources inégalement réparties : les ressources en pétrole expliquent, pour partie, la situation du Mexique et du Venezuela. Parmi les ressources majeures des îles des Caraïbes, figure aussi en bonne place le tourisme, de même que l'attraction que représentent les paradis fiscaux. Ces deux dernières ressources montrent que le bassin caraïbe est aussi une interface mondiale.


Source : manuel Magnard


Ce deuxième schéma permet d'illustrer une partie consacrée aux flux ( l'espace caraïbe : un espace traversé par des flux). L'idée défendue ici est évidemment celle d'un rapport inégal, puisque deux types de flux se croisent : des flux Nord/Sud qui sont des flux d'IDE et d'aides - émanant soit des Etats-Unis, soit de l'Union européenne pour les petites Antilles - ; des flux Sud/Nord, qui sont des flux de migrants - traduction du déséquilibre de richesses - , ou des flux de drogue, - traduction de la demande émanant des pays riches du Nord. 
Cette vision est évidemment un peu caricaturale, puisqu'elle ne montre pas les flux Sud/Nord de produits manufacturés ( liés aux multiples délocalisations ). Elle a pour but de mettre en évidence le lien entre déséquilibre économique et flux, donc d'illustrer l'inégale insertion des espaces dans la mondialisation. 



Source : manuel Magnard
Un schéma qui illustre l'idée de "Méditerranée américaine", soit d'espace dominé par les Etats-Unis. 
L'influence américaine se traduit d'abord par les organisations économiques qui sont liées aux Etats-Unis : initiée par eux ( l'ALENA), ou associés ( Marché Commun centre-américain ou CAFTA : Central America Free Trade Agreement). 
Le schéma montre par ailleurs que l'influence américaine s'étend sur tout le bassin des caraïbes. Il faudrait illustrer ce propos en mentionnant les diverses formes de l'influence américaine : territoire sous tutelle ( Porto Rico), bases militaires ( Guantanamo à Cuba, mais aussi au Honduras), interventions militaires ... L'embargo auquel est soumis Cuba depuis 1962 est mentionné de manière spécifique. 
Bien que rétrocédé au Panama, le canal de Panama est toujours un élément de la puissance des Etats-Unis, qui le considèrent comme une voie d'eau intérieure, les bateaux battant pavillon américain ayant priorité sur les autres. 
Par rapport à celle des Etats-Unis, l'influence que l'Union européenne exerce par l'intermédiaire des Petites Antilles fait piètre figure. 

Source des schémas : 
manuel Magnard, 2012. 

lundi 2 janvier 2012

Etats-Unis, croquis & schémas

Quelques exercices proposés en DS. 
Rappel : un schéma est toujours bienvenu pour illustrer le propos d'une composition...





mercredi 21 décembre 2011

L'aménagement du territoire français dans les années 60

Corrigé du schéma à compléter ( 1S/1ES)

Le schéma proposé peut illustrer une composition évoquant les logiques d'aménagement du territoire. Ici est mise en évidence la logique qui a prévalu pendant les années 1960-1970, une logique qui visait avant tout, pour l'Etat qui en était le principal acteur, à corriger les grands déséquilibres. Deux grands déséquilibres existaient : la suprématie parisienne - ou la macrocéphalie parisienne - ( dénoncée dans l'ouvrage Paris et le désert français de 1947), et le déséquilibre industriel entre une France de l'Est industrialisée et une France de l'ouest sous-industrialisée. La création de villes nouvelles a, à l'échelle régionale, cherché à désengorger Paris, quand la création de métropoles d'équilibre (1964) a cherché à rééquilibrer le territoire à l'échelle nationale. La déconcentration de l'industrie parisienne vers le bassin parisien et surtout vers l'ouest, de même que la littoralisation de l'activité sidérurgique ( zones industrialo-portuaires, particulièrement de Dunkerque) ont tendu à rééquilibrer le territoire du point de vue industriel. 

samedi 17 décembre 2011

La Silicon Valley

Au sud de San Francisco, la Silicon Valley - vallée du silicium - est l'un des espaces de la haute technologie parmi les plus connus au monde. 

En terme de chiffres, la Silicon Valley, ce sont plus de 6 000 entreprises, un PIB équivalent à celui du Chili, une population de plus de 2 millions d'habitants. 

En terme de superficie, l'espace est relativement restreint : une quinzaine de kilomètres de large sur quelques cinquante kilomètres de long. Au fond de la baie de San Francisco, depuis Palo Alto, la Silicon Valley forme une grande boucle, structurée le long des axes routiers et autoroutiers à destination de Los Angeles. 

C'est en 1971 qu'un journaliste - Don Hoefler - a, le premier, utilisé l'expression désormais consacrée de "Silicon Valley" pour désigner cette concentration d'entreprises de haute technologie née dans l'entre-deux guerres. Jusque là, l'activité de cet espace était encore limitée et peu connue et les expressions utilisées pour le désigner étaient : "Palo Alto" ( nom de la première ville qui amorce la boucle), "l'industrie électronique de la côte ouest", ou encore "Santa Clara County". Aujourd'hui, l'expression est mondialement connue et la Silicon Valley n'est que le plus ancien de tous les parcs technologiques du territoire américain. 
Magnard, édition 2008, p. 109
La renommée de la Silicon Valley repose pour partie sur celle de l'une des entreprises qui ont fait sa fortune, Apple. 
Mais de très nombreuses autres entreprises sont installées sur le site : Yahoo, Intel, Adobe, Microsoft, Hewlett Packard... 
Surtout, trois très grandes universités participent à la ruche intellectuelle que forme la vallée : Stanford - université qui a formé les deux ingénieurs fondateurs de Hewlett-Packard : William Hewlett et David Packard ( promotion 1934) - Oakland, mais aussi Berkeley, plus au Nord. 


La connaissance de cet espace peut servir la démonstration dans une copie relative à l'organisation de l'espace américain ( un exemple de pôle technologique installé dans les régions motrices de la sun belt), dans une copie portant sur la puissance américaine ( la Silicon Valley est un bon exemple de centre d'impulsion à l'échelle régionale, nationale et mondiale, et, par ailleurs, permet d'évoquer le rôle de la libre-entreprise comme celui de l'association entre recherche et industries aux Etats-Unis), mais aussi dans une copie interrogeant la mondialisation.


Un schéma de cet espace mythique est donc le bienvenu dans une composition. Voici celui proposé par le manuel Magnard, simple, et facile à mémoriser :