- Un séisme d'une ampleur sans précédent au Japon
Le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 a une magnitude évaluée à 8,9 sur l'échelle de Richter par l'Institut de géophysique américain (USGS). C'est le plus violent jamais enregistré au Japon. Son épicentre, l'endroit le plus intensément touché, se situe dans l'océan, à 130km à l'est de Sendai et 400 km de Tokyo.
La secousse la plus destructrice s'est produite à 24,4km de profondeur.De nombreuses répliques ont été observées vendredi et samedi. Vendredi 11 mars, à peine une heure après la plus forte secousse, d'immenses vagues - dont certaines atteignent plus de 10 mètres de haut- déferlent sur le nord-est du pays. Le séisme a donc été suivi d'un tsunami qui en a considérablement alourdi le bilan. Le dernier bilan humain officiel - à la date du 13 mars - fait état de 1800 morts et disparus : 688 victimes ont d'ores et déjà été répertoriées. On comptabilise 1500 blessés. Mais le bilan pourrait dépasser les 10 000 victimes.
Carte émise par l'agence météorologique du Japon
La couleur rouge signale des vagues de plus de 3m, les couleurs orange et jaune des vagues moindres (2-3 m, ou moins)
Selon le géographe Philippe Pelletier, le bilan pourrait néanmoins être surestimé. Son analyse met l'accent sur la formidable appropriation du risque et de sa gestion par les populations, confrontées depuis longtemps au risque sismique. Situé au confluent de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur terre. La lutte anti-sismique y est une priorité. Les normes de construction ainsi que les techniques parasismiques et systèmes d'alerte au tsunami très avancés permettent de réduire considérablement les risques de dommages corporels et matériels.
Les séismes au Japon (La Documentation photographique)
- La menace nucléaire
L'explosion qui s'est produite samedi 12 mars dans la centrale nucléaire de Fukushima (250 km au nord de Tokyo) témoigne, après le séisme et le tsunami, d'une nouvelle menace. Cet accident a été évalué au niveau 4 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques - qualification qui désigne des "accidents n'entraînant pas de risque important hors du site". Avec 17 centrales nucléaires qui représentent plus de 50 réacteurs, le Japon est (avec la France ) l'un des pays les plus dépendants de l'énergie d'origine nucléaire.
Les centrales nucléaires au Japon (carte établie par le département américain de l'énergie)
Comme la carte le montre, et ce n'est pas surprenant au regard du relief japonais comme du nécessaire refroidissement des réacteurs, les centrales japonaises sont essentiellement installées sur le littoral de la mer de Chine et le littoral Pacifique.
Sources : Le Post, 13 mars 2011Le Japon, une puissance en question, La documentation photographique, n° 8029, 2003.L'Express, Ce qui distingue le séisme du Japon de celui d'Haïti, 11 mars 2011Le telegramme. com (12 et 13 mars 2011)www.crashdebug.fr
Le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 a une magnitude évaluée à 8,9 sur l'échelle de Richter par l'Institut de géophysique américain (USGS). C'est le plus violent jamais enregistré au Japon. Son épicentre, l'endroit le plus intensément touché, se situe dans l'océan, à 130km à l'est de Sendai et 400 km de Tokyo.
La secousse la plus destructrice s'est produite à 24,4km de profondeur.De nombreuses répliques ont été observées vendredi et samedi. Vendredi 11 mars, à peine une heure après la plus forte secousse, d'immenses vagues - dont certaines atteignent plus de 10 mètres de haut- déferlent sur le nord-est du pays. Le séisme a donc été suivi d'un tsunami qui en a considérablement alourdi le bilan. Le dernier bilan humain officiel - à la date du 13 mars - fait état de 1800 morts et disparus : 688 victimes ont d'ores et déjà été répertoriées. On comptabilise 1500 blessés. Mais le bilan pourrait dépasser les 10 000 victimes.
Carte émise par l'agence météorologique du Japon
La couleur rouge signale des vagues de plus de 3m, les couleurs orange et jaune des vagues moindres (2-3 m, ou moins)
Selon le géographe Philippe Pelletier, le bilan pourrait néanmoins être surestimé. Son analyse met l'accent sur la formidable appropriation du risque et de sa gestion par les populations, confrontées depuis longtemps au risque sismique. Situé au confluent de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur terre. La lutte anti-sismique y est une priorité. Les normes de construction ainsi que les techniques parasismiques et systèmes d'alerte au tsunami très avancés permettent de réduire considérablement les risques de dommages corporels et matériels.
Les séismes au Japon (La Documentation photographique)
- La menace nucléaire
L'explosion qui s'est produite samedi 12 mars dans la centrale nucléaire de Fukushima (250 km au nord de Tokyo) témoigne, après le séisme et le tsunami, d'une nouvelle menace. Cet accident a été évalué au niveau 4 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques - qualification qui désigne des "accidents n'entraînant pas de risque important hors du site". Avec 17 centrales nucléaires qui représentent plus de 50 réacteurs, le Japon est (avec la France ) l'un des pays les plus dépendants de l'énergie d'origine nucléaire.
Les centrales nucléaires au Japon (carte établie par le département américain de l'énergie)
Comme la carte le montre, et ce n'est pas surprenant au regard du relief japonais comme du nécessaire refroidissement des réacteurs, les centrales japonaises sont essentiellement installées sur le littoral de la mer de Chine et le littoral Pacifique.
Sources : Le Post, 13 mars 2011Le Japon, une puissance en question, La documentation photographique, n° 8029, 2003.L'Express, Ce qui distingue le séisme du Japon de celui d'Haïti, 11 mars 2011Le telegramme. com (12 et 13 mars 2011)www.crashdebug.fr
Le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 a une magnitude évaluée à 8,9 sur l'échelle de Richter par l'Institut de géophysique américain (USGS). C'est le plus violent jamais enregistré au Japon. Son épicentre, l'endroit le plus intensément touché, se situe dans l'océan, à 130km à l'est de Sendai et 400 km de Tokyo.
La secousse la plus destructrice s'est produite à 24,4km de profondeur.De nombreuses répliques ont été observées vendredi et samedi. Vendredi 11 mars, à peine une heure après la plus forte secousse, d'immenses vagues - dont certaines atteignent plus de 10 mètres de haut- déferlent sur le nord-est du pays. Le séisme a donc été suivi d'un tsunami qui en a considérablement alourdi le bilan. Le dernier bilan humain officiel - à la date du 13 mars - fait état de 1800 morts et disparus : 688 victimes ont d'ores et déjà été répertoriées. On comptabilise 1500 blessés. Mais le bilan pourrait dépasser les 10 000 victimes.
Carte émise par l'agence météorologique du Japon La couleur rouge signale des vagues de plus de 3m, les couleurs orange et jaune des vagues moindres (2-3 m, ou moins) |
Selon le géographe Philippe Pelletier, le bilan pourrait néanmoins être surestimé. Son analyse met l'accent sur la formidable appropriation du risque et de sa gestion par les populations, confrontées depuis longtemps au risque sismique. Situé au confluent de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur terre. La lutte anti-sismique y est une priorité. Les normes de construction ainsi que les techniques parasismiques et systèmes d'alerte au tsunami très avancés permettent de réduire considérablement les risques de dommages corporels et matériels.
Les séismes au Japon (La Documentation photographique) |
- La menace nucléaire
L'explosion qui s'est produite samedi 12 mars dans la centrale nucléaire de Fukushima (250 km au nord de Tokyo) témoigne, après le séisme et le tsunami, d'une nouvelle menace. Cet accident a été évalué au niveau 4 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques - qualification qui désigne des "accidents n'entraînant pas de risque important hors du site". Avec 17 centrales nucléaires qui représentent plus de 50 réacteurs, le Japon est (avec la France ) l'un des pays les plus dépendants de l'énergie d'origine nucléaire.
Les centrales nucléaires au Japon (carte établie par le département américain de l'énergie) |
Comme la carte le montre, et ce n'est pas surprenant au regard du relief japonais comme du nécessaire refroidissement des réacteurs, les centrales japonaises sont essentiellement installées sur le littoral de la mer de Chine et le littoral Pacifique.
Sources :
Le Post, 13 mars 2011
Le Japon, une puissance en question, La documentation photographique, n° 8029, 2003.
L'Express, Ce qui distingue le séisme du Japon de celui d'Haïti, 11 mars 2011
Le telegramme. com (12 et 13 mars 2011)
www.crashdebug.fr
https://www.facebook.com/notes/r-éveillez-vous/pb-nucléaire-au-japon-la-situation-a-fukushima-mise-à-jour/10150123137827682 !!
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=tp1qkmImCnY&feature=player_embedded#at=418
bientot 4 mois aprés la catastrophe de fukushima, cette vidéo me semble très intéressante.